La colonne vertébrale – l’axe de la station debout

Le rachis, ou colonne vertébrale, est une longue tige osseuse qui s’étend de la base du crâne jusqu’au bassin. À la fois résistant et flexible, il soutient la tête et le corps, maintient le tronc en position droite, tout en permettant les mouvements du dos. Il est composé de 33 vertèbres dont 24 mobiles  et contient la moelle épinière.

Fonctions
La posture verticale
Soutenue et stabilisée par les muscles et les ligaments qui l’entourent, la colonne vertébrale  permet de se tenir debout.

Les mouvements
L’empilement alterné d’éléments souples (les disques intervertébraux, qui représentent 20 à 30 % de la hauteur du râchis) et durs (les vertèbres) donne une grande mobilité au tronc.

La protection de la moelle épinière
Les vertèbres présentent une cavité centrale appelée trou vertébral, dont la superposition forme le canal rachidien, ou vertébral, qui protège la moelle épinière.

Le canal rachidien est constitué par la superposition des trous vertébraux. Sa forme varie selon le niveau de la colonne vertébrale : il est triangulaire au niveau des cervicales et des lombaires, mais quasiment circulaire dans les vertèbres dorsales. À l’intérieur,  la moelle épinière, tissu nerveux,   donne naissance à 31 paires de nerfs rachidiens. Ces nerfs quittent la colonne vertébrale en passant par les orifices, appelés trous de conjugaison, situés entre chaque vertèbre.

Structure
Le rachis est constitué de vertèbres mais celles-ci, même si elles ont la même structure de base, ne sont pas toutes indentiques. On distingue deux parties dans la colonne vertébrale :

Le corps vertébral, sur lequel se superposent les vertèbres et qui est la partie cylindrique la plus volumineuse ;

L’arc vertébral,  à l’arrière du dos, qui comprend deux pédicules, deux lames, une apophyse (une saillie ou excroissance osseuse) épineuse que l’on sent sous la peau, deux apophyses transverses et quatre apophyses articulaires.

Les points faibles du râchis
Ce sont les disques intervertébraux, des coussinets élastiques composés d’un noyau pulpeux et fuide, entourés complétement d’un anneau fibreux qui limite leur expansion et relie les vertèbres entre elles. En vieillissant, le noyau pulpeux se dessèche, devient moins souple et le disque perd un peu de sa hauteur. Une déchirure de l’anneau (efforts répétés, usure, traumatismes) provoque la saillie du noyau pulpeux : c’est l’hernie discale.

Articulation
Les disques intervertébraux
Les faces supérieures et inférieures de chaque vertèbre (corps vertébral) sont séparées par des disques  intervertébraux composés de cartilage, dont la fonction est d’absorber  ou d’amortir les chocs et pressions liés aux mouvements ou aux efforts. L’épaisseur des disques varie selon la région du dos ; elle est maximale entre les vertèbres lombaires.

Les ligaments
Les vertèbres sont reliées les unes aux autres par deux bandes fibreuses, les ligaments (antérieurs, postérieurs et intervertébraux), qui s’étendent sur toute la hauteur de la colonne vertébrale. L’un de ces ligaments est situé en avant tandis que l’autre est en arrière des corps vertébraux.

Les apophyses articulaires
Les deux apophyses inférieures et supérieures de chaque vertèbre s’articulent avec les deux vertèbres voisines.

La circulation pulmonaire – L’oxygénation du sang

Après la naissance, à chaque battement, le cœur pompe le sang vers deux circuits fermés : la circulation systémique et la circulation pulmonaire. Bien que distincts, ces deux parcours s’enchaînent : ce qui sort de l’un entre dans l’autre et vice versa.

Partage
Le côté gauche du cœur
C’est celui de la circulation systémique, c’est-à-dire de tout le corps sauf des poumons. Il reçoit le sang riche en oxygène qui sort des poumons et l’injecte dans l’aorte. De là, le sang s’écoule dans les artères systémiques,  qui l’acheminent dans tout l’organisme. Dans les tissus, les artères se subdivisent jusqu’à devenir des capillaires au niveau desquels le sang se débarrasse de ses nutriments et de son oxygène pour se charger en dioxyde de carbone (CO2). Puis le sang remonte vers le cœur par le système veineux pour arriver finalement dans les veines caves inférieure et supérieure, qui le ramènent dans l’oreillette droite.

Le côté droit du cœur
C’est la pompe de la circulation pulmonaire. L’oreillette droite du cœur reçoit le sang déxoygéné et chargé de CO2 de la circulation systémique. En sortant du ventricule droit, le sang passe dans le tronc pulmonaire, puis dans les artères pulmonaires pour atteindre les deux poumons.
Dans les capillaires pulmonaires, le sang se débarrasse du dioxyde de carbone, qui est expiré, et se recharge avec l’oxygène inhalé.
Le sang a nouveau oxygéné repart par les veines pulmonaires et rejoint l’oreillette gauche, d’où il reprend son cycle dans la circulation systémique et ainsi de suite…

Structure
Le tronc pulmonaire
Il émerge du ventricule droit du cœur et remonte vers l’arrière et la gauche où il se divise en deux artères : l’artère pulmonaire droite et l’artère pulmonaire gauche.

Les artères pulmonaires
Ce sont les seules artères du corps humain qui transportent du sang désoxygéné. C’est la raison pour laquelle ce sont également les seules à être représentées sur les schémas anatomiques en bleu, comme les veines.
L’artère pulmonaire droite irrigue le poumon droit, et la gauche le poumon. En entrant dans les poumons, elles se divisent jusqu’à former des capillaires autour des alvéoles pulmonaires dans lesquels le dioxyde de carbone passe avant d’être expiré.

Les capillaires pulmonaires
Ils s’unissent pour former des veinules, puis quatre veines pulmonaires : deux provenant du poumon droit et deux du poumon gauche. Transportant le sang jusqu’à l’oreillette gauche, ce sont les seules veines à transporter du sang oxygéné, c’est pourquoi elles sont représentées en rouge sur les schémas anatomiques, tout  comme les artères.

Troubles
La circulation pulmonaire assure les échanges gazeux entre les alvéoles pulmonaires et les capillaires et reçoit 100 % du débit cardiaque. Ce rôle vital peut être malheureusement compromis par plusieurs troubles ou pathologies, dont le principal est l’embolie pulmonaire.

L’embolie pulmonaire
Complication majeure de la phlébite, on la redoute chaque fois que se forme un caillot obstruant une veine d’un membre inférieur (mollet ou cuisse).
• Formation. L’infection d’une paroi veineuse ou une hypercoagulabilité du sang peuvent provoquer une phlébite. Le sang ne s’écoule pas à la vitesse normale, il n’est plus assez fluide, le taux de prothrombine (substance qui participe à la coagulation) est trop élevé et il se forme un caillot.
• Actions. Si le caillot adhère mal à la veine, il se détache et passe dans le système vasculaire. Le danger est qu’il puisse rejoindre les veines caves, atteindre le cœur droit par ce biais et s’introduire finalement dans l’artère pulmonaire. En effet, suivant sa grosseur, il peut boucher ce conduit vital, une de ses branches ou seulement une artériole.
• Conséquences.  La première d’entre elles est liée à la réduction de la capacité du sang à transporter et approvisionner le corps en oxygène. Le côté droit du cœur doit alors augmenter son travail afin de compenser pour le déficit en oxygène. Dans les cas plus sévères, des dommages cardiaques peuvent résulter du maintien récurrent de pressions pulmonaires élevées et engendrer une insuffisance cardiaque, voire même un arrêt du cœur.
L’hypertension pulmonaire, augmentation de la pression sanguine dans les poumons, est l’autre affection grave de la circulation pulmonaire.

La circulation du sang – le grand flux de la vie

La circulation sanguine apporte à toutes les cellules de l’organisme la chaleur, l’oxygène et les nutriments dont elles ont besoin. Elle permet également d’éliminer les déchets qu’elles produisent. Les artères partent de la pompe centrale, le cœur, alors que les veines y reviennent. Le cœur alimente ainsi une petite circulation entre lui et les poumons, et une grande circulation entre lui et le reste du corps.

Le cœur, pompe du corps
Les battements du cœur
Le cœur se contracte (systole) en permanence pour chasser le sang de ses ventricules vers les artères de la petite et de la grande circulation. Puis le muscle cardiaque se détend et le cœur se remplit (diastole). Chaque contraction cardiaque est perceptible au niveau du pouls.

Le débit cardiaque
Deux facteurs permettent de faire varier le débit cardiaque : la fréquence des battements ou pulsations et le volume de sang éjecté à chaque contraction du cœur.
• Au repos, le cœur propulse chaque minute 5 à 6 litres de sang dans l’aorte, un flux qui se répartit ensuite entre les différentes artères.
• À l’effort, ce débit peut atteindre 20 l/mn chez l’adulte peu entraîné et jusqu’à
35 l/mn chez le sportif de haut niveau.
On peut observer qu’à l’effort, le débit sanguin du cerveau est préservé alors que les reins et les organes abdominaux perdent une partie de leur irrigation au bénéfice des muscles.

La régulation du débit
La fréquence des battements cardiaques est contrôlée par le système nerveux végétatif, renseigné par de nombreux capteurs répartis dans les artères et les différents organes. Une baisse du niveau sanguin d’oxygène et une augmentation du taux de gaz carbonique (liés ou non à l’effort), une émotion accélèrent le rythme cardiaque et orientent le flux sanguin vers les organes prioritaires. Seul le cerveau reçoit un débit sanguin constant : la moindre baisse provoque un malaise ou une perte de conscience.

Le circuit sanguin
Un réseau hiérarchisé
Les artères sont de plus en plus fines en s’éloignant du cœur. Au niveau terminal, dans les différents organes, elles perdent leur élasticité naturelle et deviennent des capillaires sanguins, d’un diamètre de quelques microns seulement. Les capillaires se regroupent en veinules, puis en veines de plus en plus grosses qui remontent le sang jusqu’au cœur. Les veines des membres inférieurs sont équipées de valves anti-retour qui empêchent le sang de retomber vers les pieds en position debout.

Le sang, une zone d’échanges vitaux
Dans la grande circulation, le cœur chasse vers les artères un sang riche en oxygène qui va alimenter tous les tissus. Il contient aussi des éléments nutritifs, dont le glucose et les acides gras, provenant de la digestion.
Les tissus prélèvent dans le sang oxygène et nutriments, ils y relâchent du dioxyde de carbone (gaz carbonique) et des déchets : urée, créatinine, acide lactique par exemple. Ces déchets seront éliminés lors du passage du sang par les reins. Ces échanges prennent place dans les nombreux vaisseaux capillaires, spécialement percés de trous permettant de laisser sortir ou entrer les éléments.

L’oeil – la chambre de la vision

Contenu dans l’orbite, l’œil est constitué du globe oculaire et de ses annexes (paupières, glandes lacrymales, …). Sa fonction est de recevoir la lumière et de la transformer en message nerveux qui est transmis au cerveau par le nerf optique. Il fonctionne comme un appareil photographique.

Les trois tuniques du globe oculaire
La tunique externe, les liquides qui la nourrissent et la protègent
La tunique externe comprend la sclérotique et la cornée.
La sclérotique donne à l’œil sa couleur blanche et le protège.
La cornée est la principale lentille de l’œil. Elle se laisse traverser par les rayons lumineux en leur faisant subir un changement de direction : c’est le phénomène de réfraction. La cornée assure environ 80 % de la réfraction.
Elle est nourrie par l’humeur aqueuse et elle est en permanence humidifiée par les larmes, sécrétées par les glandes lacrymales réparties par le battement des paupières.

La tunique intermédiaire ou uvée
Elle est constituée de l’iris , du corps ciliaire et de la choroïde.
L’iris fait varier l’ouverture de la pupille (entre 2,5 et 7 mm) afin de réguler la quantité de lumière qui pénètre dans l’œil.
Cela évite l’aveuglement en plein soleil, et permet de capter le peu de rayons la nuit. L’iris donne à l’œil sa couleur.
Le corps ciliaire prolonge l’iris en arrière et rejoint la choroïde.
La choroïde  est une couche vasculaire : elle est très riche en vaisseaux sanguins afin de nourrir les photorécepteurs de la rétine.
Elle est imprégnée d’un pigment noir, la mélanine, qui transforme l’intérieur de l’œil en chambre noire. Elle absorbe les rayons lumineux inutiles pour la vision.

La tunique interne
La tunique interne ou rétine est la couche sensible à la lumière grâce aux photo-récepteurs (les cônes et les bâtonnets) qu’elle contient.
Les bâtonnets, environ 130 millions, sont situés en périphérie et sont très sensibles à la lumière. Ils permettent la vision nocturne. Les cônes, environ 5 à 7 millions, sont situés au niveau de la fovéa, partie la plus sensible de la rétine. Ils permettent la vision de jour et sont très sensibles aux couleurs.

Les muscles de l’œil
Les muscles oculomoteurs
Six muscles oculomoteurs, fixés à l’extérieur de la sclérotique, permettent les mouvements de l’œil dans l’orbite. Un septième commande la paupière supérieure.

Muscle droit supérieur (mouvement vers le haut, vers l’intérieur et dans le sens inverse des aiguilles d’une montre)
Muscle droit inférieur (mouvement vers le bas, vers l’intérieur et dans le sens des aiguilles d’une montre)
Muscle droit interne (mouvement vers l’intérieur)
Muscle droit externe (mouvement vers l’avant)
Petit muscle oblique (mouvement vers le haut, vers l’extérieur et dans le sens des aiguilles d’une montre)
Grand oblique (mouvement vers le bas, vers l’avant et dans le sens inverse des aiguilles d’une montre)

Les muscles ciliaires
À la limite de l’iris et de la choroïde, ils font varier la convergence du cristallin : en modifiant ses courbures, le cristallin rend possible la focalisation de la lumière sur la rétine.

L’obésité – une épidémie en plein essor

L’obésité est l’accumulation excessive de tissu adipeux dans le corps. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) considère cette maladie comme un problème de santé publique. Aucun pays n’est épargné par sa progression, le mot épidémie est prononcé. Pour la prévenir, il faut en déterminer l’origine.

Causes
On estime à plus de 300 millions le nombre d’obèses dans le monde. Les pays industrialisés aussi bien que les pays en voie de développement sont touchés. En France, les données de l’enquête ObÉpi-Roche 2006 démontrent que près de 20 millions d’adultes sont en surpoids, dont 5,9 millions souffrant d’obésité. Les raisons sont multiples :

L’hérédité
Il existe une prédisposition génétique à grossir. Le risque est accru quand les parents sont obèses, ou qu’un proche (frère ou sœur) présente des troubles du poids.

Le comportement
La sédentarité, le manque d’activité physique, souvent associés à un comportement alimentaire désordonné (grignotage, alimentation trop grasse et trop sucrée, etc.), provoquent un déséquilibre important entre l’apport et la dépense énergétiques. Les graisses, non éliminées, sont stockées.

L’environnement
La suralimentation des enfants, la vie moderne qui pousse à la consommation de produits raffinés (plats tout préparés), les habitudes familiales… Autant de facteurs à risques.

Les autres facteurs
Il existe d’autres causes d’obésité à prendre en compte, comme les dérèglements hormonaux, la prise de médicaments (corticoïdes, antidépresseurs…).

Conséquences
Longtemps considérée comme un simple problème esthétique, l’obésité est aujourd’hui reconnue comme une véritable maladie, responsable d’un certain nombre de graves problèmes de santé.

Le décès prématuré
Selon l’International Obesity TaskForce (IOTF), les femmes obèses courent trois plus de risques d’être touchées par un accident vasculaire cérébral que les autres. L’élévation du taux de graisses dans le sang entraîne des dépôts qui ralentissent la circulation sanguine et augmentent, d’un facteur allant de 1 à 6, le risque de maladies coronariennes et thromboemboliques (infarctus du myocarde, angine de poitrine, phlébite, embolie pulmonaire…).

L’hypertension artérielle
Elle est liée à l’obésité dans 30 à 65 % des cas, notamment chez les adultes de moins de 40 ans dans les pays industrialisés.

Cancer du côlon
À défaut d’être établi avec les autres formes de cancer, le lien avec celui du côlon est avéré : il se déclare trois fois plus chez les personnes obèses.

Le diabète de type 2
Il apparaît chez l’adulte et est très lié à la surcharge pondérale et à l’obésité : 60 à 90 % des personnes atteintes sont obèses.

L’apnée du sommeil
Cet arrêt de quelques secondes de la respiration pendant le sommeil est fréquent chez les obèses. Il doit être traité car il engendre de nombreux troubles (irritabilité, fatigue, accidents cardiaques…).

L’essoufflement (ou dyspnée)
Il est dû à l’inefficacité relative du cœur à l’effort et à une mauvaise mécanique des muscles respiratoires, même au repos.

Les dommages articulaires
Par exemple, l’arthrose du genou est trois fois plus fréquente chez la personne obèse et le risque de hernie discale est accru.

Impact psychologique
Dans les pays industrialisés, l’obésité reste source de discrimination au quotidien.

Traitements
Ils passent, bien sûr, par la perte de poids. Celle-ci peut s’obtenir par plusieurs moyens souvent combinés :

Le suivi psychologique
Déterminer les causes de l’obésité est essentiel pour obtenir des résultats à long terme. Un suivi psychologique s’avère souvent nécessaire, ne serait-ce que pour reconstruire une image positive de soi.

Le régime
• Attention aux régimes miracles, avec une perte de poids aussi spectaculaire que provisoire. Leur danger est à la fois physique et psychique car cela renforce l’image négative de la personne concernée. Une mise en garde contre les pilules « miracles » est également nécessaire. Elles ont emmenées certaines personnes à l’hôpital, d’autres au cimetière.
• Le régime doit se faire sous contrôle médical. Le médecin détermine, tout d’abord, le poids convenable en fonction de divers paramètres (poids des différents membres de la famille, poids dans l’enfance et à l’adolescence, régimes déjà faits, etc.).
• Il doit associer alimentation équilibrée et activité physique régulière, à la hauteur des possibilités du patient (l’effort doit être très progressif).

La chirurgie
Elle intervient à deux occasions : après une perte de poids conséquente, pour réparer un ventre à la peau très distendue ou lorsqu’aucune autre méthode n’a pu vaincre l’obésité. L’intervention la plus courante est la gastroplastie. Celle-ci consiste à poser un anneau autour de la partie supérieure de l’estomac pour en diminuer le volume. Le passage des aliments s’en trouve ralenti et une faible quantité de nourriture suffit à faire disparaître la sensation de faim.

Obésité infantile
En France, le nombre d’enfants en surcharge pondérale est en pleine croissance
• 5,1 % en 1980
• 10 à 12 % en 1996
• 16 % en 2000
Face à cette situation, le Programme national Nutrition-Santé a été mis en place en 2001 afin de lutter contre ce problème. La prévention repose sur la mesure régulière de la taille et du poids des enfants, comparée à celle figurant sur leur carnet de santé. Plusieurs éléments sont pris en compte :
• un poids excessif à la naissance,
• une prise anormale de poids avant 5 ans,
• une obésité parentale,
• l’absence d’implication affective Moneygram point et éducative de la part des parents,
• un niveau socio-économique bas,
• le comportement alimentaire,
• le nombre d’heures d’activité physique.
Outre le risque important d’obésité à l’âge adulte (2/3 des enfants), les complications qui en découlent à court terme peuvent provoquer des troubles physiques et psychologiques. Le regard porté sur les enfants gros les rend particulièrement vulnérables. Ils se sentent responsables, se replient sur eux-mêmes et peuvent tomber dans un état dépressif. La prise en charge doit donc être précoce. L’entourage familial doit manger mieux et bouger plus !
À noter que pour lutter contre ce fléau, le Parlement français a décidé la suppression des distributeurs de boissons et d’aliments dans les établissements scolaires.