Insolite
Le corps humain est une mécanique extraordinaire dont les rouages et les mouvements nous émerveillent par leur subtilité, leur finesse et leur complexité, de mieux en mieux comprises mais toujours aussi étonnantes.
Si les 46 chromosomes qui constituent le génome humain et qui sont pelotonnés dans le noyau d'une seule cellule étaient étirés en un fil, celui s'étendrait sur environ 2 mètres. Comme il y a plus de 100 milliards de cellules dans un être humain, l'ensemble de tout l'ADN contenu dans le corps de celui-ci formerait de la même façon un filament d'environ 200 millions de kilomètres, beaucoup plus que la distance de la Terre au Soleil !
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À la naissance, nous ne possédons pas de mélanine dans la partie supérieure de l'iris, ce qui explique pourquoi tous les nouveaux-nés ont les yeux bleus. C'est lors de l'activation ultérieure des gènes que le pigment s'accumule, ou non, selon le patrimoine génétique de l'enfant, dans la partie antérieure de l'iris et que la teinte définitive de l'œil est acquise.
Un adulte possède en moyenne 120 000 cheveux, mais tout le monde n'est pas égal en matière capillaire : les têtes blondes affichent ainsi environ 750 cheveux au cm2 contre 620 en moyenne pour les chevelures châtain. Par ailleurs, les cheveux roux, dont la couleur est due à l'absence de pigment brun, ont la particularité d'être plus épais que tous les autres.
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La longueur totale des vaisseaux sanguins d'un adulte dépasse 100 000 km tandis que la surface totale des parois artérielles (sans les veines et les capillaires) est supérieure à 1 500 m2
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La plupart des êtres humains sont plus habiles d'une main que de l'autre et le plus souvent, il s'agit de la main droite. Ainsi, 80 % des Français sont droitiers. Sur les 20 % de gauchers dénombrés dans l'Hexagone, 70 % sont des garçons, sans qu'on ait pu déceler une raison explicite à ce phénomène. Certaines personnes, la plupart du temps des gauchers contrariés, sont aussi à l'aise avec une main que l'autre : elles sont ambidextres.
Dans les tribus N'Debele d'Afrique du Sud ou Karen de Birmanie, les femmes exhibent d'immenses cous soutenus par une kyrielle d'anneaux.
Des clichés radiographiques ont permis de mettre en évidence que ce n'est pas le cou lui-même qui est étiré, mais que ce sont les épaules qui sont affaissées sous le poids des colliers. Retirer ceux-ci n'est donc pas, comme il a été souvent raconté, dangereux pour ces femmes qui les ôtent d'elles-mêmes dans certaines circonstances.
